Montée de sève
Les sarcasmes de Marilou pointaient les premières atteintes du mal. Il fallait que je m’arrache, je décidai de me calter. Ne sachant où aller, j’errai dans les rues sans oser retourner chez moi. J’évitais comme la peste les primeurs, l’idée de revoir un chou me glaçait la sève. Eh doc… moi paranoïaque ? Impossible de taire le vacarme des voix dans ma tête, cet épouvantail finissait par me ciseler les joyaux : J’avais beau me presser le citron, je ne pigeais plus rien.
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